Des trous de mémoire sont souvent notés chez les dealers devant le tribunal

Il est fréquent de voir, devant le tribunal correctionnel de Toulouse, la comparution de prévenus qui sont accusés de trafic de drogue. Ce qui est noté le plus souvent, c’est qu’ils peuvent présenter une perte de mémoire une fois devant le juge. Après un mois de détention provisoire, deux accusés ont eu à comparaître.

Un dealer nie avoir vendu du cannabis à une jeune dame

C’est dans le quartier Croix-Daurade, à Toulouse, qu’une jeune femme a été contrôlée par les policiers. Cette dernière venait de s’être procuré du cannabis. Sous la pression, elle a décrit le dealer tout en précisant son lieu de deal. C’est ainsi qu’un jeune de 20 ans du nom de Steve a été arrêté avec 72 grammes de cannabis en sachets.

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La drogue retrouvée était la même que celle qui a été retrouvée chez la femme. Devant la barre du tribunal, Steve a complètement nié le fait que la drogue lui appartenait. Il a même ajouté que la fille s’était trompée dans sa description. La procureure qui s’est énervée devant les dénégations de l’accusé a fini par requérir une peine d’emprisonnement ferme de 9 mois.

L’avocate de ce dernier estime, pour la défense de son client, que l’acheteuse s’était bel et bien trompée. Elle ajoute qu’il n’y a pas eu de perquisition dans cette affaire, ni d’Adn, ni de transaction. L’accusé, malgré ses dénégations devant le juge est resté en prison avec une interdiction de se rendre sur le point du deal pendant 4 ans.

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Des dealers interpellés à la place de l’armée d’Afrique, à Toulouse

Un trafic de stupéfiants a été dénoncé par les habitants de la place de l’armée d’Afrique. 84 grammes de cannabis ont été retrouvés, et deux suspects arrêtés. Il s’agit d’Ibrahim dont l’âge n’est pas précisé et d’Eric qui est âgé de 24 ans. Ibrahim précise devant la barre qu’il était avec des amis, et qu’on ne l’a jamais vu avec de l’argent ou de la drogue sur lui.

Quant à Eric, il affirme qu’il voulait faire réparer sa voiture quand il a été arrêté. Des déclarations qui n’ont pas du tout satisfait la procureure qui voit des contradictions dans leurs déclarations. Elle se pose la question de savoir pourquoi réparer un trou dans un siège de voiture à Toulouse lorsqu’on habite à Pibrac.
Après les plaidoiries, Eric est relaxé pour la détention de drogue, mais condamné à 8 mois pour la vente. Il a également été maintenu en prison. Ibrahim lui, a été condamné à 8 mois de prison dont 4 avec sursis. Il a aussi été condamné à une interdiction du territoire national pendant trois ans.